Oui on s’est envoyés en l’air ! Mais non non pas comme vous le pensez !
Dans quelques jours, c’est l’anniversaire de Chéri. Et puisqu’on est encore jeunes (lui un peu moins :-)) et que ce week-end nous étions ensemble sur la région parisienne, je lui ai
offert mon cadeau.
J’avais quelques idées de cadeaux mais rien de très emballant, et puis est arrivé le saut de Taïg Kris en roller de la Tour Eiffel. Non là non plus ne vous emballez pas, on ne l’a pas imité.
Après son saut, il a évoqué ses 10 mètres de chute libre ! Oui de chute libre !
N’étant pas encore sûre qu’un saut en parachute plairait à Chéri, j’ai opté pour une version intermédiaire.
Le saut en soufflerie qui imite la chute libre.
7 jours avant j’appelle le centre AeroKart d’Argenteuil, et je prends rendez-vous pour le samedi suivant à 15h00.
On est un peu justes sur l’horaire et en plus on se perd. Du coup on arrive avec 25 minutes de retard.On noud fait rapidement signer les papiers et décharges et payer.
Nous enfilons ensuite nos combinaisons vertes de vol et écoutons l’instructeur qui nous explique en quelques mots les principes de la chute libre et du mouvement dans l’air; c’est à dire adopter
le style de la banane. (S’éplucher au fur et à mesure ? Non c’est pas ça)
– Mettre les fesses en avant,
– Lever le menton
– Plier les bras à 90 °C
– Tendre les jambes mais pas trop
Je suis la première de notre groupe d’une quinzaine de personnes à passer. Je pose mes lunettes, mes tongs, j’enfile mon
casque et me voilà prête.
Il est temps de se jeter dans la veine d’air. L’insctructeur passe le premier et rentre dans ce tube de verre de 3 mètres de diamètre où souffle un vent modulable de 50km à 250 km/h sur une
hauteur de 9m. En position, il ne reste plus qu’à se laisser tomber dans le vent et sentir l’air me porter.
C’est parti pour 2,30 minutes face à un vent de 200km. L’instructeur, Stéphane de son prénom, me prend par les mains pour que j’arrive à rester stable mais c’est loin d’être
évident. Il me lâche de temps en temps, mais me rattrape assez vite. Le moindre changement de position entraine une portance différente et peut nous entrainer soit en avant ou en arrière dans les
parois vitrées, soit plus haut ou plus bas.
Mais 2:30 minutes, ça passe très vite, à peine le temps de comprendre comment cela fonctionne.
Voilà, il est déjà temps de sortir !
C’était intense, super sympas mais trop court. Il faut certainement plusieurs sauts pour arriver à se mouvoir correctement.
C’est l’heure de Chéri de se prendre pour un oiseau.
En sortant, il a le sourire qui me fait comprendre que je ne me suis pas trompée sur ce cadeau.
Au final, il était un peu crispé et moi pas assez « banane « mais c’était vraiment une bonne expérience que nous réitérerons certainement mais cette fois-ci au départ d’un avion.
Si ça vous intéresse, vous trouverez toutes les informations sur le site d’Aérokart.
Lili
juin 7, 2010 at 9:13 am
Original !!
Pas sûre d’être motivée pour le faire lol mais ça me semble moins atroce que des sauts…