Après avoir rendus les clés de la chambre et du garage, nous enclenchons le GPS direction Mestre lieu de parking de la voiture pendant notre séjour sur l’île de Venise.
Nous suivons les différentes instructions avec accent italien de Madame GPS. Au bout d’une heure nous nous rendons compte que le GPS nous a fait faire un gros détour. La raison ? On n’a toujours pas trouvé. On fait le plein avant d’emprunter l’autoroute: 1,70 € le litre. Ouf!
Notre route passe par Parme puis Bologne et enfin Venise. Les paysages de la Toscane sont jolis, verts et vallonnés. Mais une fois dans la plaine de Parme, le décor change radicalement et se révèle peu intéressant. Une très grande plaine (avec des usines Barilla :- ) à perte de vue. Nous nous arrêtons manger puis continuons notre route pour arriver jusqu’à Mestre. A la sortie de l’autoroute et après nous être acquittés de la somme de 27 euros (elles ne sont vraiment pas chères ces autoroutes) nous nous rendons aux alentours de la gare ferroviaire. Là nous trouvons un emplacement pour la voiture sur le parking (payant) en face de la gare et tentons d’acheter un ticket de train pour aller à Venise. Les distributeurs automatiques n’en vendent pas (sans raison apparente), nous faisons la queue pour les guichets. 2,40 euros pour deux, cela est très raisonnable. Après quelques minutes d’attente voilà notre train. Nous montons et profitons du voyage qui dure quelques minutes pour nous reposer. Nous sommes tous les deux lessivés.
Arrivés à Venise nous sortons de la gare. Et là, la magie opère. Si vous le pouvez choisissez une arrivée en train ou en bateau. L’arrivée en bus et en voiture est moins spectaculaire. Nous cherchons l’hôtel qu’a choisi Chéri comme cadeau d’anniversaire. Il se trouve à deux pas de la gare, ce qui se révèlera être un grand avantage, à l’arrivée sur Venise, au départ, mais aussi durant les quelques jours que nous passerons sur place.
A notre arrivée à l’hôtel le concierge prend nos pièces d’identité et nous parle en Français. Puis un bagagiste prend un de nos sacs et nous accompagne à notre chambre. L’espace coucher est un peu petit mais la salle de bain est grande. Après nous être reposés un peu, nous décidons d’aller nous renseigner sur les choses à faire à Venise. Oui, car c’est un peu le problème de prévoir ses vacances au dernier moment, on a peu de temps pour se renseigner en amont
Nous nous rendons à l’office du tourisme dans la gare. C’est un tout petit bureau au début d’un des quais. La guichetière y parle français et nous donne un descriptif des choses à faire. Nous achetons une carte et un petit guide.
En route pour découvrir la ville
Nous achetons la « Rolling Venice Card », une carte réservée aux 14-29 ans compris (ouf !) qui permet de circuler en bateau, en bus et d’avoir des réductions dans les musées pour 22 euros par personnes pour 3 jours. Une fois celle-ci achetée nous cherchons le bateau de la ligne 1 qui a l’avantage de descendre le grand canal en s’arrêtant à tous les arrêts. La nuit est tombée et Venise revêt ses plus belles lumières. Découvrir Venise de nuit est une chose à faire. Descendre ainsi le grand canal restera un de mes plus beaux souvenirs ici.
Nous arrivons sur la place Saint-Marc et nous sommes époustouflés par la beauté et la majesté de cet endroit (assez vide à l’heure à laquelle nous arrivons, nous nous en rendrons compte plus tard).
Après avoir fait un tour sur la place prenons la direction du pont du Rialto. En chemin nous trouvons un petit restaurant, Colombus Osteria Entpca ( à coté du Osteria San Marco visiblement) d’où sortent deux personnes qui nous disent que c’était bon. Nous entrons. Il reste un couple qui s’en va au moment où nous nous installons. Pasta au programme de ce soir. C’est très bon. Les propriétaires parlent un peu Français. On se régale. Les tarifs sont raisonnables. En remontant vers notre hôtel nous croisons plein de petits restaurants hors des sentiers touristiques qui nous font envie. Promis, on reviendra.
Pleins de belles images nous allons nous coucher.
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