Mon mois de juillet n’est pas uniquement synonyme de mon installation et de mon emploi (que je commence mardi 10 août finalement), il est aussi marqué par notre PaCS à Chéri et moi le 15 juillet (oui je sais je suis un peu en retard!).
J’avais pris le rendez-vous mi-mai car la date était essentielle. En effet, il fallait que l’on conclut notre PaCS deux mois au plus tard après la date de ma démission, ce qui me permettait de bénéficier d’une démission légitime et donc des allocations chômage (que je n’ai pas encore touché et qui n’auront servi qu’un mois). Anticiper était une bonne chose car le délai actuel pour obtenir un rendez-vous est de 3 mois .
La cérémonie, enfin si on peut appeler cela ainsi !
Donc rendez-vous est pris le 15 juillet à 11h30 au tribunal de Cannes. Nous nous présentons vers 11h15 avec tous les papiers demandés et il en faut quelques-uns : une déclaration commune de logement, des photocopies de nos pièces d’identité, une convention commune de PaCS, des extraits de naissance complets, une attestation certifiant que nous n’avons pas de lien de parenté.
A 11h30 pile, on nous indique que nous pouvons rejoindre le bureau de la personne qui s’occupera de nous mais « doucement ». Nous n’avons pas compris s’il ne fallait pas faire de bruit ou s’il ne fallait pas se presser.
En tous cas, ce sera dans un bureau et pas dans un coin de couloir, et c’est déjà bien, même si je pense que le tribunal était plutôt vide en ce pont du 14 juillet !
La dame nous reçoit, après avoir fini sa conversation avec son collègue. Elle examine nos papiers justificatifs, pose un tampon sur notre convention de PaCS (et nous la rend), et nous tend 2 justificatifs.
Voilà, nous venons de « signer » le 250ème PaCS du Tribunal d’Instance de Cannes pour l’année 2010, ce qui au final ne fait pas beaucoup. Le tout a duré une quizaine de minutes et nous n’avons rien signé sur place. Je trouve cela dommage, ça pourrait rajouter un peu de sollenité.
Pour nous cela s’arrête là, mais les Cannois peuvent bénéficier d’une « cérémonie » en mairie avec un élu, ce qui peut rendre la chose plus officielle et peut permettre de partager cet évènement dans un lieu moins froid qu’un tribunal.
Les restos
Le midi on s’offre un déjeuner à la « Petite plage » à Juan les Pins qui s’est révélée chère et sans charme le midi, en tous cas.
Le soir même, on s’offre une soirée au restaurant « Le coin gourmet », dans la vieille ville du Cannet, sur une petite place éclairée par de jolies et grosses boules lumineuses.
La nourriture y est fine, fondante, excellente, aux goûts de Provence. Le service est de qualité, attentionné mais pas envahissant. Ne manque qu’un digestif offert et ce serait le must.
L’addition est moyennement élevée (90 euros pour 2 avec apéritif, vin, entrée, plat, dessert) .
L’adresse vaut le détour et nous c’est sûr, on y retournera, en plus ce n’est pas loin on peut même y aller à pied !